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Pourquoi aller transpirer sur un vélo ou rouler sous
la pluie à côté des camions, alors que
l'on pourrait rester à bronzer sur la plage les doigts
de pieds en éventail ?
C'est certainement le goût du voyage, de la découverte,
le besoin d'évasion qui nous poussent à vouloir
vivre à fond ces quelques semaines de vacances.
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Il y a d'autres moyens de partir à la découverte
de nouveaux horizons mais à vélo, chaque kilomètre
est comme une récompense.
Pierre Roques disait "le vélo est l'antidote de
la passivité. Il n'offre que ce qui est mérité." |
Au fil des jours, se développe un sentiment de liberté,
mêlé à une certaine fierté, à
se voir s'éloigner toujours un peu plus du point de départ,
à franchir des cols, passer des frontières...
Rapidement pris par l'ivresse du voyage, j'ai souvent roulé
vers un objectif qui me semblait inaccessible sans savoir comment
j'allais rentrer.
En Espagne, lorsqu'au bout de 20 jours j'ai aperçu la
côte africaine de l'autre côté de Gibraltar,
plus rien ne me semblait impossible et n'aurait pu me retenir
à aller plus loin. Enfin presque... les vacances étaient
presque finies et il me fallait rapidement trouver un moyen
pour rentrer sur Montpellier... |
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Moments forts et moments durs, euphorie et coups de blues
se succèdent sans interruption lors d'un voyage à
vélo. Un voyage réussi ne se résume pas
à une succession de paysages de cartes postales, ce
serait très vite lassant...
Un voyage c'est aussi :
- rêver devant des noms exotiques en traçant
son itinéraire sur une carte,
- rencontrer des dizaines de nouvelles personnes, essayer
de dialoguer avec elles (pas toujours facile...), échanger
juste un regard, un sourire ou même faire un bout de
route ensemble,
- changer son rythme de vie en l'adaptant aux régions
et pays traversés,
- vivre une pointe d'aventure, faire face à des imprévus,
...et pour toutes ces raisons le vélo est le meilleur
moyen pour réussir son voyage !
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